1. Première Rencontre [Meeting the Doctor - Doctor Who ]

1. Première Rencontre

Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient, hormis moi-même, je ne touche pas d'argent pour mes écrits. Toute reproduction complète ou partielle de mes textes est interdite.

Note de l'auteur : Que le festival commence !

Prologue :

Citation :

Je m'appelle Oriane. Je suis né sur Terre, il y a bientôt quinze ans. J'ai eu une enfance normale, enfin, si être whovienne est considéré comme "normal" dans votre jargon humain. Tout a changé l'année passée. J'ai fait une rencontre qui allait changer ma vie à jamais, m'ouvrir les yeux et me faire enfin prendre conscience que la télévision est parfois un univers étrange.

Oui, parce qu'aujourd'hui, plus rien n'est pareil, du tout. Premièrement, je me suis retrouvé avec deux coeurs, ensuite, j'ai rencontré l'amour, enfin... Non, pas vraiment, il préfère son gallois à moi, mais j'ai l'habitude. Ah, j'ai réussi à sauver une espèce à moitié disparue, je suis morte exactement vingt sept fois en l'espace de deux mois, et, pour courronner le tout, j'ai appris par un hasard totalement fou que mes parents sont des aliens.

Je m'appelle Oriane et ceci est l'histoire de ma rencontre avec le Docteur.

Chapitre 1 :

Citation :

C'était un matin d'hiver comme les autres. J'était chez moi, allongée dans mon lit, les pieds en éventail devant un de mes épisodes de Doctor Who. Doomsday, encore. En attendant le début de la nuit Doctor Who, il fallait bien s'occuper. Je soupirai, je m'ennuyai en réalité, vingt centimètres de neige parsemait mon jardin, je n'avait pas la force de sortir. De toute manière, il faisait bien trop froid.

J'abandonnai Rose Tyler et son discours à l'eau de rose pour aller me chercher une bouillote dans le placard de la cuisine. Pendant qu'elle chauffait, je me mis à regarder par la fenêtre. Mon chien me regarde étrangement, assis dans son panier, ses deux yeux noisettes me fixant.Je regarde l'heure, deux heures du matin. Si ma mère savait que j'étais debout à cette heure-ci, elle me tuerait, ça, c'était certain.

Une forme étrange attira mon attention, dans le jardin. Je sortit, en pantoufles, et commença à avancer, prudement. Si c'était encore le chien du voisin qui venait chasser le lapin, il allait passer un sale quart d'heure. Mais rien ne bougeait. C'était calme. Trop calme. Même pas une souris ou un oiseau. Une chauve-souris? Nan, c'était ridicule.

Je me figeai soudain. Là bas, entre deux arbres, un étrange objet carré scintillait. Je m'approchai, une boule dans le ventre. Cette boîte je l'aurai reconnue entre mille, scintillant de bleu, dans l'obscurité. C'était le Tardis. Ou une simple cabine téléphonique. Je préférai largement la première solution. Et de toute manière, que ferai une cabine téléphonique ici sinon, du tourisme?

Un bruissement me fit sursaute. Je pivotai doucement. Il y avait une statue, à seulement quelques mètres, bras écartés, laissant apparaître ses canines dans sa bouche entrouverte. Je n'arrivais pas à le croire. J'étais à la fois effrayée, ébahie et émerveillée. J'étais face à un ange pleureur, qui ne demandait qu'à me tuer.

Un sifflement entra dans ma tête, suivit de trois mots, répètez en boucle, dans ma tête : "Ne clignez pas."